• La Martyre, le plus ancien des "grands enclos".

     

    L'histoire officielle retient que c'est dans le monastère qui s'étendait là, jadis, que le roi de Bretagne, Salomon fut assassiné la nuit du 23juin 874. D'où le nom donné à la commune de La Martyre et à son église, Saint-Salomon, cernée par le plus ancien enclos paroissial du Léon (XIème siècle). La Martyre vient du breton "ar Merzer Salaün", le martyr de Salomon.

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    Le clocher de l'église, peut-être influencé par la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, est érigé dans les premières années du XIVème siècle sur une maçonnerie plus ancienne.


     

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     L’accès à l’enclos se fait par un arc de triomphe de style gothique flamboyant qui présente la particularité d'être surmonté d’un chemin de ronde d’où l’on pouvait surveiller la foule lors des foires. La Martyre, ancienne trève de Ploudiry et dépendant de l'ancien évêché de Léon, était autrefois le siège d'une foire où l'on venait d'Irlande, d'Angleterre et des Flandres.

     


     

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     Le porche, de l’église fut le premier du genre dans la région (1460). Construit en pierre de Kersanton, il présente diverses scènes de la vie de Jésus Christ, dont la Nativité à la Vierge couchée, autrefois allaitante, elle a été mutilée par un prêtre pudibond.

     


     

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    A l’intérieur du porche, Le bénitier orné de l'Ankou, personnification de la mort dans la Bretagne d’autrefois, date de 1601. Aux murs sont accrochés des niches abritant les douze apôtres. Les apôtres sont présents comme piliers de l'église accueillant le fidèle et ouvrant la route vers Notre-Dame-de-Bonne-Encontre.

     

     

     

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     Le bénitier au lanternon.

     

     

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    Le maître autel exécuté en 1706 est l'oeuvre d'Alain Castel.

     

     

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    Le retable du XVIIème siècle, avec scènes de martyres, est posé sur un autel en granit du XVème siècle : il s'agit des martyres de saint Sébastien, saint Jean évêque et saint Mémoire.

     

     

     

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    Lumière Céleste.

     

     

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    Les fresques réapparues lors de la rénovation des enduits en 2010.

     

     

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     L'armoire des "trésors".

     

     

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     À l'intérieur de l'église, on découvre un chancel, des vitraux du XVIe à côté de vitraux contemporains, un baptistère...

     


     

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     La Vierge allongée, autrefois allaitante.

     

     

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    Le dessin de la cariatide, au corps enserré dans des bandelettes, est tiré des traités d'architecture classique qui circulaient dans les ateliers d'architectes et de sculpteurs de Landerneau. Elle supporte la saillie supérieure du pan coupé de l'ossuaire. Pour favoriser la circulation dans l'enclos, le constructeur dut en effet abattre l'angle du bâtiment et recourir à ce procédé pour le consolider.

     


     

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    L'ossuaire de 1619 rappelle sa fonction par la présence d'un homme qui brandit un crâne et un os et la citation : « La mort, le jugement, l'enfer glacé, quand l'homme y songe, il doit trembler : fol est, si par mégarde son esprit ne voit qu'il faut mourir. »


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